RP page ally

Hassan était dans sa chaise longue à regarder tranquillement la télé tandis qu'Esmeralda faisait la vaisselle ... cependant au moment où il tendit sa main pour prendre son verre de Macallan 12 ans d'âge il pu voir que son verre était vide. Interpellé par cette mauvaise nouvelle, il se mit dans tous ses états pour pouvoir assouvir son vice, en vain ! La bouteille semblait avoir été kidnappée. Fou de rage le maitre des lieux commençait à ne plus pouvoir contenir sa rage et décida de sortir pour trouver le coupable ... d'un teint pâle pale, il marchait comme un zombi en répétant tout bas glouglou ... glouglou et se traina malgré tout jusque dehors et l'air frais lui redonna esprits.

Un manan à l'air patibulaire se jetta alors sur Hassan pour lui expliquer que Opera Puccino avait eu besoin de la bouteille pour désinfecter une blessure subie suite à un coup d'épée sur un champ de bataille près de ses terres. Relativisant sa soif au vu de la situation, notre héro reprit une bouteille de sa réserve cachée et invoqua tout son état major pour trouver une solution à la pénurie d'alcool qui le menaçait ... seulement les seigneurs se faisaient attendre pour venir siéger dans la salle de réunion. Hassan s'énervait de ne voir aucun de ses lieutenants venir sièger pour ce conseil de guerre, tous ne pouvaient être à l'infirmerie à soutenir Opera Puccino, il n'était p-e pas le plus courageux mais que diantre !!

Dans la rage et la hâte qui en découlait, Hassan donna l'ordre de partir sur ces contrées sauvages voir quel mal Opera Puccino avait du vaincre ... Une expédition fut vite montée et tous étaient prêts pour le voyage.


Pendant ce temps, comme tous les soirs, Opera Puccino lisait un chapître d'un conte de fée à ses enfants. Lorsqu'il eut terminé, il posa le livre et entreprit d'embrasser chacun d'eux, donna son médicament à Carmen, 4 ans. La petite souffrait d'une toux grasse et la pharmacie lui avait prescrit une cuillère à soupe de Gin tous les soirs, ce qui l'aidait à dormir.
- Papa y'a ton boss qui est à la porte avec tous tes collègues, dit Sylvestre.
- Ô putain j'ai pas de certificat médical... d'abord ça va jaser et après pire ils vont se foutre de ma gueule !!! Allez au lit, bonne nuit !

- Gredin pourquoi t'es pas au boulot comme tout le monde ! J'ai besoin de toi moi ! cria Hassan.
Soudain gêné, il ne su décoller son regard du pantalon de Opera Puccino qui trahissait une erection extraordinaire.
- Le premier qui sourit je le butte ! J'ai du corrigé mon voisin qui avait insulté mon fils. Ce type était déloyal et a tenté de me scalper les joyeuses ! Merlin mon assistant a accepté de me soigner et pour des raisons que j'ignore, lorsqu'il me massait j'ai choppé une gaule dont je n'arrive pas à me défaire !

Bien entendu, tous se mirent à rire, à l'exception de Merlin.

- Vos gueules j'vous dis où j'fais pareil avec vous qu'avec lui !

Opera Puccino pointa du doigt une nouvelle décoration. La tête de son défunt voisin était exposée, empalée sur le mur. Seulement Hassan n'avait pas le temps de s'étonner et sa soif le poussait à être pragmatique et c'est pourquoi il renvoya tout le monde à coup de pied au train au QG avec une permission pour Opera Puccino d'aller à l'infirmerie.

La réunion tourna court, personne n'avait d'idée quand à la manière de réunir suffisament de boisson pour étancher la soif de leur chef vénéré, Hassan déambulait dans les couloirs et se rendit ainsi à l'infirmerie où il ne trouva pas Opera Puccino ...Supportant difficilement le fait que le sire Opera Puccino n'était pas présent à l'infirmerie ni au concile de guerre, Hassan entreprit de se rendre au domicile de celui-ci se doutant qu'il s'occuperait de sa petite Carmen ...

Imaginez un enfant de 4 ans avec une voix plus rauque qu'un homme de 30 à notre époque où des gens croient aux sorciers v'là que la pauvre se prend des pierres car ils croient que c'est une marionnette maudite !! Juste à l'entrée, ce qui restait de l'épée de Opera Puccino depuis son dernier combat ... imaginez la tête du forgeron quand je lui ramènerai le fruit de son travail en piteux état, croyez bien que ces gens qui travaillent dans la chaleur et la sueur faut pas les brusquer ...


Ainsi Hassan arriva enfin au domicile de son vassal ...

- Gredin pourquoi t'es pas au boulot comme tout le monde cette fois ci ! J'ai besoin de toi moi comme je te l'ai déjà dit !

Déjà apeuré par l'humeur de son interlocuteur, se rendant bien compte de son indisponibilité et de l'état de son épée, le tout était aggravé par l'absence de verre à offrir à Hassan (laisser Hassan sans rien à boire est un crime sévèrement puni sur ses terres). Heureusement Opera Puccino ne s'en laissa pas compter et entrepris de rassurer son hôte sur sa situation et expliqua les soins prodigués. Hassan replongé dans la mélancolie de la perte de son divin nectar n'écoutait qu'à mi-mot ce qui se disait jusqu'à ce qu'il suive le doigt de Opera Puccino qui désignait son voisin au triste sort toujours empalé au mur ...

- Morbleu ! Tu ne sais pas à quel point il est difficile de te trouver des voisins ?? Je suis obligé après de prendre les familles au chateau et trouver des gens assez fou pour loger à côté de chez toi !! Maintenant j'ai à peine plus de ménagères que d'assiettes, arfff p-e pourrais je leur trouver une autre utilité après tout ... (vous comprenez la réelle origine des harem).

Opera Puccino, partagé entre fierté du travail bien accompli et gène issue du sermon auquel il avait eu droit n'eut pas le temps de continuer que déjà Hassan lui tendait une bouteille et expliquait la raison de sa visite ...

Merlin m'a fait part de tes déboires qui se sont conclu par la disparition de ma bouteille (moment flash back ou Hassan se remémore tous les bons moments passés avec sa bouteille ...) et il a été décidé que nous ne pouvions laisser ce crime impuni ! Dès lors je te réquisitionne pour aller mater cette pseudo rébellion de gens sobres !!

Grand dieu non, nous n'avons aucune piste, mais qu'importe !! Rendons nous sur vos terres noble seigneur, c'est la saison des vendanges je pense donc nous ne repartirons pas le gosier sec c'est l'essentiel.

Du reste, donnez cette bourse à la veuve qu'elle fasse brûler le corps, car cet odeur de barback me donne l'eau à la bouche.

Bon, bande de bouseux, suivez moi au château on prépare nos armures et montures et allons nous rincer le gosier sur le terres de Opera Puccino !!


C'est ainsi que tous débarquèrent sur l'univers 59 pour festoyer gaiement et ennivrer celui ci de leurs haleines éthylogènes ...

Toute ma vie j’ai entendu « les voyages font la jeunesse », cette idée me plaisait bien et aurait certainement pu être ma devise si chacun ne s’était donné le mot pour me dire ensuite « mais con comme t’es m’petiot tu n’iras né long », qu’à cela ne tienne je me tire de mon bled paumé où on croit que les maya sont les ancêtres de la mayo et que Johnny Halliday est aussi français que Jacques Brel …

Ce soir y a quoi à la télé ? Soft story 53 et une bouteille de silicone est favorite ? Fallait s’y attendre à celle là elle est incontournable. Enfin, autant cette émission a l’art de mettre les gens d’accord sur sa nullité, autant elle sait mettre les gens d’accord devant le petit écran … jusqu’au bout de nos idées …

Peu m’importe ! Ce soir je fais mon baluchon c’est décidé ! Bien bien, que prendre maintenant ? Quelques couques au beurre pour le loup … celui là depuis qu’il s’est recyclé en passeur il me coûte cher. Un slip propre, avec celui que j’ai je tiendrai 3 jours de plus (en retournant le slip), une bombe puante (quel animal oserait bouffer un animal qui sent plus que lui-même ?) et surtout un préservatif (on sait jamais qui on peut rencontrer après tout).

Le minier merdier prêt (petite dédicace à Roland Magdane) et bien rangé dans le baluchon je décide de prendre mon envol tel un airbus A380. Quelques cloques plus tard, je marque un arrêt dans la première ville qui s’offre à moi qui semble-t-il s’appelle Phalangeville … Bien vite, je me rends compte que je ne suis pas le bienvenu ici, tous me regardent en murmurant « ongulé ». Ne comprenant pas pourquoi je me prends une telle claque, je continua tout ébaubi ma route quand une personne aux allures d’auriculaire m’aborda de par ces quelques mots :

- J’ai eu beau consulté l’index je ne trouve rien sur vous !
- Vous mettez effectivement le doigt sur le problème, je ne suis tout simplement pas d’ici !!
- Ne croyez pas pour autant que je mettrai des gants pour vous, d’ailleurs mon petit doigt me dit que je dois m’abstenir de vous donner un coup de pouce. C’est pourquoi vous comprendrez que je ne peux que vous conseiller d’aller voir ailleurs …
- Bien merci, mais avant de vous laisser aller, pourriez vous m’expliquer la raison d’une insulte maintes fois entendues, à vrai dire on m’a traité d’enc***
- Pardon ? On a du vous traiter d’ongulé … allez vous faire manucurer et vous ne l’entendrez plus très cher.


Voyant que tous étaient plus favorables à me faire des doigts d’honneur que de me tendre la main, je repris une rasade de whisky et me remit en route. D’après les panneaux, la 2^e ville qui aurait l’honneur de faire ma connaissance s’appelle Heroville et je dois prendre contact avec l’Arbitre. Qu’il en soit ainsi, espérons qu’une nouvelle vie de gloire m’attend ici et qu’enfin je pourrai avoir un auditoire de meilleur qualité !